Retrouvez la vie complète de l’artiste dans cet ouvrage qui lui est consacré avec de nombreuses oeuvres reproduites et des extraits inédits de ses carnets.
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14 mars 1856
Naissance, supposée à New York, de George de Monfreid, fils de Marguerite Barrière et de Charles de Monfreid, d’après un certificat du Consulat Général des États-Unis à Paris obtenu vingt et un ans plus tard.
Automne 1876
Inscription à l’Académie Julian (Paris) puis, deux ans plus tard, à l’Atelier Colarossi (Paris).
1876-1877
Premiers tableaux dont Homme d’âge mûr (1876) et Le soir dans les gorges d’Apremont, forêt de Fontainebleau présenté au Salon des Artistes Français en 1877.
22 octobre 1877
Mariage avec Marie-Émilie, dite Amélie, Bertrand, à Paris.
1881-1884
Croisières à la voile en Méditerranée à bord du « Follet » et de « L’Amélie » racontées dans la revue « Le Yacht ».
Peintures : San Feliu de Guixols (1881), Collioure (1883), Le bateau à la Richardais (1884).
1889
Exposition, sous le nom d’artiste Daniel, au Café Volpini, en face de l’entrée de l’Exposition Universelle de 1889.
Première rencontre avec Paul Gauguin et début d’une longue amitié.
1891-1893
Correspondant de Gauguin, parti à Tahiti.
Développe un style Synthétiste (Paysage de Lozère, Vareilles – 1891, La Madeleine – 1891) et Symboliste (conception de vitraux).
1893-1896
Gauguin à Paris.
Inspiration nabie (La tasse de thé – 1893, Portrait de Gustave Le Rouge – 1896).
1897
Dans une crise morale et financière, se lance dans la sculpture d’un Calvaire monumental fait par morceaux.
1899
Le 1er mai 1899, nait sa fille Agnès. L’annonce à Henry qui glose, mais pas à sa mère. Il passe une grande partie de son temps dans les Pyrénées à peindre de très beaux paysages lumineux (Le Village de Prats Balaguer – 1899).
1900
Rencontre de Gustave Fayet qui lui achète ses premières ses première toiles, tout en commençant une très importante collection de peintures de Gauguin (Portrait de Gustave Fayet – 1905).
1901-1905
S’installe à Saint-Clément pour soigner sa mère et anime un cercle de peintres et amis (Portrait de Louis Bausil – 1905). Exposent à Perpignan et Barcelone. Certains y voient le début d’une école roussillonnaise.
1903
En août 1903, il apprend le décès de son ami Gauguin aux Îles Marquises. Il devient son exécuteur testamentaire.
Recherche les conditions du décès du Maître, récupère les avoirs pour la famille, organise avec Fayet une rétrospective Gauguin au Salon d’Automne 1906 et commandite toujours avec Fayet et le Comte Kessler la première biographie de Gauguin à Jean de Rotomchamp.
1905-1907
Développe une peinture intimiste (Le thé dans l’atelier – 1905). Reçoit Matisse en 1905 et lui montre les sculptures sur bois de Gauguin. Deux ans plus tard, lors d’un séjour à Collioure peint une vue du petit port dans un style proche du fauvisme.
1905-1908
Est contacté par Victor Segalen qui a été impliqué dans le rapatriements des affaires de Gauguin (Portrait de Victor Segalen – 1909).
Devient ami du médecin de marine/poète et lui prépare des gravures pour les couvertures des ses livres (Projet de couverture pour les Immémoriaux).
1910
Rencontre à Paris la jeune peintre Armgard Freudenfeld et se lie d’amitié avec elle (Portrait d’Armgard 1910) tandis qu’une liaison s’établie entre Armgard et Henry durant une fièvre de Malte de ce dernier. Guéri, Henry part pour l’Abyssinie.
1905-1914
Dans son rôle d’exécuteur testamentaire de Gauguin, Monfreid veut faire publier Noa Noa, un texte illustré qui raconte les première années du “Sauvage” à Tahiti. Se heurte à la famille qui veut récupérer le manuscrit et à Charles Morice, un poète symboliste qui l’a corrigé.
1913
A la veille de la guerre de 1914-1918, Henry et Armgard se marient à Saint-Clément en présence du père d’Armgard qui est gouverneur d’Alsace à Strasbourg (Photo du mariage d’Henry).
1918
A la fin d’une guerre épuisante pour tout le monde et aussi pour George Daniel et sa famille, Agnès épouse à 18 ans Louis Huc à la veille d’armistice.
1920
Après de premiers essais de décors de poterie dans l’atelier de Gustave Violet à Prades en 1917, George Daniel reprit cet art avec les Bardou et exposa au Salon d’Automne 1817 une série d’assiettes.
1923
Désirant voir Henry et sa famille dans leur décors africain, George Daniel partit en Août 1923 pour Djibouti, Obock et Harrar en Abyssinie. Il participa à la vie de la jeune famille d’Henry, peignit quelques très beaux tableau dont le portrait de sa petite fille, dit Portrait de la petite coloniale (1923).
1924-1927
Après quelques essais de gravure sur bois, durant la guerre, George Daniel se mit de façon professionnelle à la gravure sur bois à partir de 1924, pour faire des couvertures et illustrations de Noa Noa et, des écrits de Victor Segalen, à la demande de sa veuve.
1929
George Daniel de Monfreid décéda dans la nuit du 25-26 novembre à Saint-Clément (Gravure: In principio erat verbum – 1927).